De la www.selleckchem.com/products/Trichostatin-A.html même façon, il ne m’appartient pas de rendre hommage au Médecin des hôpitaux ou au Professeur des universités.
D’autres l’ont fait ou le feront. Ainsi, lors de la cérémonie des adieux, Charles Janbon, Joël Constans et Patrick Carpentier ont, tour à tour, souligné les qualités professionnelles de Michel, l’importance de leur rencontre, la richesse de leurs échanges particulièrement dans les derniers moments, mais ont surtout parlé de l’homme qu’était Michel, saisissable seulement à travers l’amour qu’il portait à sa famille et que sa famille lui portait. Compagnon fidèle parmi les fidèles, Jean-Louis Guilmot a préféré l’écriture à la parole et nous livre l’émouvant et affectueux hommage que vous pouvez lire dès aujourd’hui dans la Lettre du Médecin Vasculaire. Pour ma part, je préfère me dire qu’une vie ne click here se résume pas et qu’il n’aurait pas déplu à Michel, auteur de romans, qu’on le raconte comme on parcourrait quelques chapitres d’un livre trop tôt achevé. Je commencerai par le dernier chapitre le moins prévisible, le plus douloureux, Michel malade. Paradoxe me direz-vous que de prétendre respecter l’intimité d’un homme pour entreprendre aussitôt de le raconter malade ! Mais
Protein kinase N1 comprenez-moi bien. Si aucun de nous à l’heure du départ ne pourra prétendre avoir été exemplaire, je tiens pour moi que la façon dont Michel Vayssairat a vécu sa vie de malade a été exemplaire. Je veux en témoigner pour que nous, médecins, nous nous en souvenions. Septembre 2010, quelques symptômes sans doute banals, une échographie, un scanner et voilà Michel qui revêt avec une brutalité quasi-indécente les habits du malade.
Alors que rien en apparence ne permet d’imaginer la gravité du mal, Michel accueille un diagnostic qui ferme la porte à tout espoir de guérison avec une lucidité et un courage exceptionnels. Que n’a-t-on dit des médecins malades, de leurs doutes permanents, de leur incapacité à suivre l’itinéraire qui leur a été conseillé, de leur recherche permanente d’une alternative au projet de soins qui leur est proposé. Ne nous avait-on pas enseigné sur les bancs de la faculté que l’annonce d’une maladie incurable est toujours suivie d’une phase de révolte et de doute. Rien de semblable chez Michel. D’abord le choix de la fraternité en s’en remettant à un ami pour l’orienter vers un spécialiste pouvant le prendre en charge puis le choix de la confiance dès lors que la feuille de route était établie et expliquée.